Mon avis sur La dictature aléatoire

Titre: La dictature aléatoire
Auteur: Arlys Gabriel
Date de parution: 15 avril 2014
Genre: Science fiction
Editeur: Editions Boz'dodor

Merci aux éditions Boz'dodor pour ce service presse

Description

599…

599 années après Ka…

L’an 2753 après Jésus-Christ selon le décompte utilisé dans l’ancien monde...

Dans la cité d’Anse-la-belle, la civilisation Zéphyr vit en harmonie avec la nature depuis près de six siècles. Cette utopie écologique fut permise grâce à l’avènement de la « puce ». La puce détermine aléatoirement la durée de vie de chaque Zéphyr, entre 40 et 60 ans, réglant ainsi les problèmes de surpopulation, de retraite, d'impact sur l'environnement...
En 599, alors que la civilisation Zéphyr s'apprête à quitter Anse-la-belle pour la transition de fin de siècle, Noa Larsen, un Zéphyr connu et apprécié de tous, va dépasser le seuil fatidique des 60 années de vie. A l'intérieur d'un monde socialement et écologiquement parfait, est-ce que ce dysfonctionnement passera inaperçu ? Ou, est-ce que le bonheur, même collectif, se révèlera n'être qu'un point d'équilibre instable ?

Mon avis

Mon avis est mitigé sur ce roman, en effet, j'y ai vu de nombreux points positifs mais certains points négatifs sont venus gâcher un peu ma lecture.


Parlons d'abord de ce que j'ai aimé. L'auteur a imaginé un nouveau monde, une nouvelle ère suite à une épidémie. Nous pouvons dire qu'à ce niveau il a très bien maitrisé son sujet: rien n'a été laissé au hasard. De nombreux petits détails viennent ajouter de la profondeur et de la cohérence comme par exemple des nouveaux mots faisant parti du langage des jeunes (Thermo qui veut dire trop cool). Il a été jusqu’à imaginer une charte de gouvernance complète, le moyen de création....
Son idée de vie sous le jonc de l'aléatoire est très bien pensée mais elle fait aussi très peur. Et que dire de son idée de puce qui élimine les adultes ayant atteint un certain âge afin de réguler la population.


Ce roman est selon moi divisé en deux parties: la première est celle qui narre l'arrivée de l'épidémie, ses conséquences et la vie des survivants qui va les amener à créer cette ère et s'appeler les Zéphyr. Cette partie est très bien faite, le scénario très bien ficelé. L'auteur nous montre alors comment des survivants ont pu devenir leaders et dictateurs.
La deuxième partie se situe plusieurs siècles après cette épidémie: nous découvrons la manière de vivre des zéphyrs, leurs interdits et la sélection naturelle qui est mis e en place mais aussi le fonctionnement de la société et la manière dont est choisi le rôle de chacun.
Alors que tout semble tourner comme le Cercle de décision le souhaite, le système va s'effondrer le jour où Noa va survivre à l'arrivée de ses 60 ans.
A compter de ce jour nous allons découvrir le vrai visage du Cercle, la violence va refaire son apparition, une partie de la population va se rebeller et le racisme va refaire surface. L'auteur va nous montrer que même en voulant bien faire au départ, au final les défauts des Hommes reviennent toujours. Et si on retire sa liberté à un homme, il viendra toujours un moment où il souhaitera la récupérer.J'ai beaucoup aimé cette partie car elle est pleine de révélations et d'actions!!!


Parlons maintenant de ce que j'ai moins aimé. Tout d'abord, l'auteur est un scientifique et dans son roman cela se sait: beaucoup d’explications dites techniques sont présentes. N'ayant personnellement aucune réelle connaissance en la matière, j'avoue avoir été vite perdue dès le début ce qui a diminuer mon envie de continuer ma lecture. Heureusement je n'ai pas lâché et par la suite ces détails vont se raréfier.
Certaines scènes sont un peu trop violentes (je suis assez sensible l fut le dire), notamment celle du saxophone qui pour moi n'était pas nécessaire (je vous laisse la découvrir par vous même).
Enfin je terminera juste en parlant de la fin que j'ai trouvé un peu trop abrupt surtout au niveau de la scène finale...


Toutefois, dans l'ensemble il s'agit d'un bon roman de science fiction que je vous invite à découvrir.

Ma note

4/5