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samedi 16 mai 2015

Mon avis sur "HOT LOVE CHALLENGE"

Titre: HOT LOVE CHALLENGE
Auteur: Cécile CHOMIN
Date de parution: 07 novembre 2014



Description

Hot, comme Julien, alias mon boss terriblement sexy qui est aussi l’être le plus irritant, le plus odieux et le plus détestable du monde. Julien, qui m’oblige à le vouvoyer alors qu’on s’est connu à l’époque où on était bourrés d’hormones et de boutons, et qui, accessoirement, est également l’heureux invité du mariage de ma meilleure amie Sophia.
Love, parce que je suis réquisitionnée à J-7 pour aider Sophia dans les derniers préparatifs de son mariage – privilège ô combien réjouissant réservé à mon statut de témoin. Sophia est folle amoureuse de son futur mari. Et folle tout court, ce qui augure d’une semaine très, très chaotique. Surtout avec Julien dans les pattes.
Challenge, comme le défi que me lance la vie pour les sept jours à venir : assurer en tant que témoin, ne pas tuer Julien. Ah, et surtout : ne pas coucher avec Julien.


Mon avis

Si vous avez besoin de passer un bon moment avec une histoire pleine d'humour et d'amour, lisez Hot love challenge!!!

Les gens m'ont regardé bizarrement dans le train parce que je rigolais toute seule en le lisant.

Lydia, une jeune femme dynamique avec un fort sens de la réparti entretient une relation conflictuelle avec son patron Julien. Ce dernier s'avère être aussi son ami d'enfance. Il est à tomber physiquement mais "laid intérieurement". Alors que Lydia imagine la meilleure façon de l'empoisonner chaque matin, elle va se retrouver à passer une semaine avec lui dans le sud de la France afin d'aider à préparer le mariage de son amie Sophia. Ce qui était au départ de la haine va s'avérer être tout autre chose.

Ces sept jours vont être pleins de quiproquos, de scènes comiques mais aussi de scènes très tendres.

Les dialogues entre les différents personnages sont géniaux, notamment les échanges de textos avec sa copie Maïa restée à Paris (personnage principal du tome 2)

Le ton est donné dés les premières pages du livre avec ce premier extrait:

" – Je pars en réunion toute la journée, le contrat Darkos est prêt ? – Bonjour, Julien, dis-je en souriant. Oui, le contrat est prêt, il ne me reste plus qu’à l’imprimer et…
– Donc, techniquement, il n’est pas prêt. Il est presque prêt, dit-il en me coupant la parole (ce que je déteste presque autant qu’arriver en retard). Et en plus il me fait passer pour une incompétente… Je serre les dents et réponds, avec mon plus beau sourire : – Le temps que l’imprimante s’allume. Enfin je crois que c’est mon plus beau sourire, mais peut-être que les dents se voient trop, comme si je voulais le mordre. Il me regarde et fait la moue. – Vous avez une sale tête aujourd’hui ! – Merci, j’adore recevoir des compliments dès 8 heures du matin. Ça va être une belle journée, ajouté-je en me raccrochant à la bonne volonté qui me reste. – À propos, vous êtes avec moi en réunion ? – Oui, bien sûr. On part à quelle heure ? – Dès que le contrat sera enfin imprimé, une fois que vous aurez fini de bayer aux corneilles…
"

Un autre petit extrait cette fois dans la voiture, en route pour le sud de la France :

" – OK. Je veux dire, d’accord pour le tutoiement mais on va y aller en douceur pour la trêve. Je préfère rester sur mes gardes, j’ai été bien habituée avec vous… toi ! – À ce point ? sourit-il sans quitter la route des yeux. – Mon père m’a toujours dit : « Méfie-toi des chiens qui ont des dents, ils pourraient mordre. » Il rit franchement. – Et que dois-je comprendre ? – Qu’un chien a toujours des dents, que c’est dans sa nature de mordre et qu’il faut donc toujours se méfier. – Et c’est à ça que je te fais penser ? – Exactement. Il sourit et un nouveau silence s’installe, plus apaisant, celui-là. Je souris en coin et je dis : – Oh, à propos, c’est le jus d’orange. – Pardon ? fait-il en me lançant un coup d’œil de côté. – La meilleure façon d’administrer le cyanure. Je me suis renseignée, c’est pas dans le café mais dans le jus d’orange. De toute façon, quand j’arrive, tu as déjà fini ton café. Et donc sur les quarante et une façons que j’ai étudiées, le jus d’orange gagne haut la main… "

Eh oui, Lydia est une personne à qui il arrive beaucoup de mésaventures comme avec sa valise:

" – Euh, Lydia, justement, à propos de ta valise…, dit Sophia en se triturant les mains. – Quoi encore ? Elle a été bouffée par des chacals ? – Euh, non. Il n’y a pas de chacals ici, quand même, précise-t-elle avec un rire bête (très bête même). Mais en fait, à propos d’animaux, je ne le savais pas mais c’est pas plus mal… les propriétaires ont deux jeunes bergers allemands. On ne les a pas vus hier parce qu’ils les gardent enfermés dans la journée. Par contre, le soir, ils les sortent un peu, comme ça, ils protègent les voitures, et comme on est dans un endroit assez éloigné, ça peut rassurer les invités et… c’est pas plus mal… Je ne sais pas où elle veut en venir avec son histoire de chiens, mais encore une minute et c’est moi qui la mords. – Je m’en fous, de tes clébards ! – Euh oui, mais non. Ils ont un rôle dans l’histoire. La cuisinière a retrouvé ta valise. – Ah voilà, enfin une bonne nouvelle, dis-je, soudain calmée. – Eh bien, oui, presque, ça pourrait, mais en fait pas vraiment. Les chiens sont jeunes, un peu fous et joueurs, et c’est… – Et c’est pas plus mal, c’est ça ? Mais tu veux en venir où, putain ? – Arrête de crier ! Je suis déjà assez émotive comme ça et je n’aime pas quand tu m’agresses. Je ne sais pas pourquoi mais il se trouve que ta valise est restée dehors cette nuit. Les chiens l’ont trouvée et ont joué avec et ils ont un peu tout grignoté… – Ça veut dire quoi « un peu tout grignoté » ? Je me retourne pour voir Julien se retenir de rire tandis que Sophia m’explique sur un ton grave : – Eh bien, pas « un peu », en fait. Complètement. Ils ont tout bouffé, tes vêtements sont saccagés, voilà. Mais le vanity va bien, lui, il n’a rien ! Enfin, quelle idée aussi de laisser sa valise dehors, pourquoi tu ne l’as pas rentrée ? – Mais… mais il s’est passé tellement de choses hier… Je me rappelle l’avoir sortie de la voiture et puis j’ai suivi Julien en criant et après tout le monde m’a parlé et… et arrête de rire, toi ! "


Je vous laisse découvrir la suite...


Ma note

5/5

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