Auteur: Pierre Pevel
Date de parution: 16 novembre 2016 -
Genre: Fantastique, aventure
Editeur: Bragelonne
Description
Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humain et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe.
Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et
de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal !
Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humain et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe.
Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et
de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal !
Mon avis
J'ai la chance de faire partie des 3500 personnes qui ont acheté la version intégrale publiée spécialement pour les dix ans de cette trilogie. Je voulais la lire depuis longtemps déjà, alors j'ai craqué devant cette édition. En toute sincérité, pour une femme comme moi, amoureuse des livres, cette dernière est juste magnifique. Une couverture vieillit très agréable au toucher et à l'intérieur, de superbes illustrations parsemées au fil des pages qui viennent embellir notre lecture.
Fan du roman Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas, je ne pouvais qu'être attirée par les écrits de Pierre Pevel. D'autant plus que ma curiosité avait été réveillée devant le résumé: un film de capes et d'épées avec des dragons. Dès les premières pages, nous plongeons dans l'univers du XVIIe siècle et retrouvons avec grand plaisir un certain Cardinal de Richelieu. Si de nombreux éléments nous font immédiatement penser, sans surprise, à l'oeuvre d'Alexandre Dumas, très vite, ce roman est oublié. En effet, la plume de Pierre Pevel diffère, mais en plus, l'histoire contée est tout autre. Même si les fameux mousquetaires sont mentionnés, ce n'est pas d'eux dont il est fait référence. Comme son titre l'indique, ce sont des lames du cardinal dont il s'agit. Un groupe d'hommes et de femmes aux talents de guerriers, mais aussi à l'intelligence aiguisée (enfin pour certains!!!!). Ces lames dont nous faisons rapidement connaissance et dont nous allons suivre les péripéties jusqu'à la dernière page. Ces lames qui vont nous faire vibrer, rire, pleurer, trembler. Difficile de ne pas s'attacher à eux ou tout du moins à certains d'entre eux. Ils se révèlent tous bien différents avec leurs passés troublants, parfois peu reluisants. Pourtant, ils ont un point commun, celui de servir leur pays et en l’occurrence le Cardinal. Pour ma part, mes deux chouchous sont Leprat, chevalier d'Orgueil et Saint Just. Un point que j'ai particulièrement apprécié dans cette trilogie c'est justement l'aspect torturé et mystérieux des personnages. Pierre Pevel réussit d'une main de maitre à cultiver l’énigme qui les entoure, et ce, jusqu'à la fin.
L'histoire en elle-même se révèle très complexe. Si au début, l'intrigue peut sembler assez simpliste, le lecteur se rend vite compte que dans la réalité il n'en est rien. Bien au contraire, cette trilogie est une véritable partie d’échec dans laquelle certaines personnes très puissantes déplacent les pions sans jamais ne rien dévoiler de leur jeu. Les pauvres lames, elles sont utilisées à des fins politiques tout en restant éternellement dans le flou, du moins pendant une bonne partie du livre. Les rebondissements s'enchainent à foison. À chaque fois que nous pensons résoudre l'énigme, l'auteur nous pousse dans une autre direction encore plus sombre et plus trouble que la précédente. Les personnages sont eux aussi très nombreux. Si certains ne font qu'une brève apparition, d'autres vont au contraire avoir un rôle primordial à jouer. Bien entendu, je ne citerai pas de nom au risque de trop en dévoiler. Et puis, il ne faut pas oublier les dragons. Ces hommes et femmes à l'apparence humaine, mais aux pouvoirs parfois grandioses et à l'aura dangereuses. Dans cette trilogie, ce sont eux les ennemis principaux. Tout comme le cardinal, ils évoluent dans l'ombre et ont à dessein de faire aboutir un plan qui pourrait anéantir la France.
Je terminerai en vous parlant de la plume de Pierre Pevel que j'ai découverte avec ce roman. Pour moi, la manière d'écrire d'un auteur a une place prépondérante dans l'appréciation que j'ai pour un livre. Ici, ce que je peux vous dire, c'est que d'une part Pierre Pevel a bien travaillé son sujet, notamment son histoire de France. Ensuite, il s'est clairement amusé avec ses personnages et a dû se torturer l'esprit pour imaginer une histoire aussi alambiquée. Cependant, je me dois de préciser que j'ai trouvé que parfois, l'ensemble souffrait de quelques longueurs. Principalement lors des nombreuses descriptions de Paris et de ses alentours. Si au début, j'ai apprécié de découvrir cette vision historique de la ville, à la fin je me suis lassée. Attention, comme toute critique, cette dernière n'est que subjective. Dans l'ensemble, la plume de Pierre Pevel est fluide, dynamique même lors des nombreux combats que contient cette trilogie. Il réussit à nous plonger dans son univers et une fois que l'on referme ce livre, nous ressentons comme un manque. Celui de ne plus repartir à l'aventure avec Leprat, Saint Just, La Fargue, Agnès et les autres.
En bref, un très bon moment de lecture et une envie de lire les autres œuvres de Pierre Pevel.
Boulimique des livres
Fan du roman Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas, je ne pouvais qu'être attirée par les écrits de Pierre Pevel. D'autant plus que ma curiosité avait été réveillée devant le résumé: un film de capes et d'épées avec des dragons. Dès les premières pages, nous plongeons dans l'univers du XVIIe siècle et retrouvons avec grand plaisir un certain Cardinal de Richelieu. Si de nombreux éléments nous font immédiatement penser, sans surprise, à l'oeuvre d'Alexandre Dumas, très vite, ce roman est oublié. En effet, la plume de Pierre Pevel diffère, mais en plus, l'histoire contée est tout autre. Même si les fameux mousquetaires sont mentionnés, ce n'est pas d'eux dont il est fait référence. Comme son titre l'indique, ce sont des lames du cardinal dont il s'agit. Un groupe d'hommes et de femmes aux talents de guerriers, mais aussi à l'intelligence aiguisée (enfin pour certains!!!!). Ces lames dont nous faisons rapidement connaissance et dont nous allons suivre les péripéties jusqu'à la dernière page. Ces lames qui vont nous faire vibrer, rire, pleurer, trembler. Difficile de ne pas s'attacher à eux ou tout du moins à certains d'entre eux. Ils se révèlent tous bien différents avec leurs passés troublants, parfois peu reluisants. Pourtant, ils ont un point commun, celui de servir leur pays et en l’occurrence le Cardinal. Pour ma part, mes deux chouchous sont Leprat, chevalier d'Orgueil et Saint Just. Un point que j'ai particulièrement apprécié dans cette trilogie c'est justement l'aspect torturé et mystérieux des personnages. Pierre Pevel réussit d'une main de maitre à cultiver l’énigme qui les entoure, et ce, jusqu'à la fin.
L'histoire en elle-même se révèle très complexe. Si au début, l'intrigue peut sembler assez simpliste, le lecteur se rend vite compte que dans la réalité il n'en est rien. Bien au contraire, cette trilogie est une véritable partie d’échec dans laquelle certaines personnes très puissantes déplacent les pions sans jamais ne rien dévoiler de leur jeu. Les pauvres lames, elles sont utilisées à des fins politiques tout en restant éternellement dans le flou, du moins pendant une bonne partie du livre. Les rebondissements s'enchainent à foison. À chaque fois que nous pensons résoudre l'énigme, l'auteur nous pousse dans une autre direction encore plus sombre et plus trouble que la précédente. Les personnages sont eux aussi très nombreux. Si certains ne font qu'une brève apparition, d'autres vont au contraire avoir un rôle primordial à jouer. Bien entendu, je ne citerai pas de nom au risque de trop en dévoiler. Et puis, il ne faut pas oublier les dragons. Ces hommes et femmes à l'apparence humaine, mais aux pouvoirs parfois grandioses et à l'aura dangereuses. Dans cette trilogie, ce sont eux les ennemis principaux. Tout comme le cardinal, ils évoluent dans l'ombre et ont à dessein de faire aboutir un plan qui pourrait anéantir la France.
Je terminerai en vous parlant de la plume de Pierre Pevel que j'ai découverte avec ce roman. Pour moi, la manière d'écrire d'un auteur a une place prépondérante dans l'appréciation que j'ai pour un livre. Ici, ce que je peux vous dire, c'est que d'une part Pierre Pevel a bien travaillé son sujet, notamment son histoire de France. Ensuite, il s'est clairement amusé avec ses personnages et a dû se torturer l'esprit pour imaginer une histoire aussi alambiquée. Cependant, je me dois de préciser que j'ai trouvé que parfois, l'ensemble souffrait de quelques longueurs. Principalement lors des nombreuses descriptions de Paris et de ses alentours. Si au début, j'ai apprécié de découvrir cette vision historique de la ville, à la fin je me suis lassée. Attention, comme toute critique, cette dernière n'est que subjective. Dans l'ensemble, la plume de Pierre Pevel est fluide, dynamique même lors des nombreux combats que contient cette trilogie. Il réussit à nous plonger dans son univers et une fois que l'on referme ce livre, nous ressentons comme un manque. Celui de ne plus repartir à l'aventure avec Leprat, Saint Just, La Fargue, Agnès et les autres.
En bref, un très bon moment de lecture et une envie de lire les autres œuvres de Pierre Pevel.
Boulimique des livres
Ma note
5/5
J'ai découvert Pierre Pevel grâce à sa trilogie du Paris des Merveilles. Cette intégrale me tentait mais j'ai pour le moment résister. En tout cas, ta chronique donne envie de se plonger dans le livre malgré les quelques longueurs.
RépondreSupprimer